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Lady Badabook

Bienvenue à tous les bibliophiles

J'ai toujours adoré faire part de mes coups de cœur, de mes coups de beurk et de ma passion du livres aux autres. Lady Badabook est un projet qui me tenait à cœur depuis quelques temps et je suis heureuse d'avoir l'opportunité de partager mes lectures avec une communauté de lecteurs . Explorez mon site. Bonne lecture !

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"Michel Bussi" ou le maître de l'illusion...


Qui est cet auteur?


Michel Bussi est un auteur Français de style policier-thriler. Dès sa plus jeune enfance, "Le club des 5" ou encore "Alice, jeune détective" l'attire et baigne déjà l'écrivain dans le style qui lui est cher. Plus trad, changement de cap, c'est vers la géographie électorale que Michel Bussi se tourne.


Reconnus dans son métier de professeur d'université de Rouen et de directeur de laboratoire du CNRS, il trouve tout de même le temps, à ces heures perdues, d'écrire des récits. Après plusieurs refus des maisons d'éditions, sort son premier roman, "Code Lupin". S'ensuivra "Omaha crimes", "Mourir sur scène" et "Sang famille", écrit en 2008 puis réédité en 2018. Le premier succès vient avec "Nymphéas noirs" qui devient le roman français le plus primé en 2011. Puis arrive "Un avion sans elle", "Maman à tort" et "Le temps est assassin" qui fort de leur succès permette à l'écrivain de faire partie du top 10 des auteurs français les plus lus.


Forts de sa notoriété, plusieurs de ces œuvres ont été adaptés en BD ("Nymphéas noirs"), en édition illustrée ("Code Lupin") ou encore en adaptation audiovisuelle ("maman à tort) FR2, "un avion sans elle" M6, "le temps est assassin" TF1).


Alors lady Badabook, tu en as pensé quoi?


Eh oui, me revoilà, après quelques mois d'absence. Mais "gonflés à bloc" et avec plein de nouvelles œuvres à partager avec vous. Comme je vous l'avais dit dans mes précédentes chroniques, 2019 est pour moi signe de découvertes de nouveaux auteurs et c'est au détour d'un café en terrasse qu'une amie m'a conseillé Michel Bussi. Bien il en a pris car depuis 2 mois, c'est bien les livres de cet auteur qui me suivent de partout. C'est pourquoi aujourd'hui, ce n'est pas une œuvre dont je vais vous parler mais de la plume en général de l'écrivain à travers plusieurs de ces romans.


La gourmandise d'obélisque l'a fait tomber dans la marmite de potion quand il était petit. Moi, c'est à 30 ans, que Joël Dicker m'a fait tomber dans le roman policier a tendance page-Turner. Ayant écumé tous les romans de cet auteur, c'est vers Michel Bussi que mon envie de lecture s'est tourné. Ma découverte ne se fit pas comme tout le monde via "Un avion sans elle" ou encore "Maman à tort" mais par "On la trouvait plutôt jolie". Alors pourquoi celui-ci. Sûrement par le fait que l'intrigue se passe à port de bouc, soit à dix minutes à volé d'oiseau de chez moi ! Bon, ne nous mentons pas, le coup de foudre n'a pas été immédiat. J'ai mis quelque temps à vraiment rentrer dans l'histoire. C'est un peu le seul aspect négatif que j'ai rencontré dans les œuvres de l'auteur. Pour chaque roman, il me faut, comment dirais-je, un petit temps d'adaptation ou du moins un petit laps d'appropriation des lieux et des personnages. J'explique cela par le fait que dès le début Michel Bussi nous met dans le bain. La multitude de personnages principaux, les différents lieux, où époque, et les différentes intrigues sont exposées, souvent sans grandes introductions.


J'ai commencé par la "critique", maintenant, rentrons dans le vif du sujet qui fait que cet écrivain est un de mes coups de cour de cette année 2019. Ce qui m’époustoufle chez cet auteur, c'est la richesse de son récit. Je ne parle pas du style d'écriture, ni de la syntaxe, qui est simple et à la portée de tous, mais plutôt de la façon dont Michel Bussi arrive à organiser ses histoires, ces protagonistes ainsi que ses dénouements d'enquêtes et surtout ses célèbres twists finaux. Les intrigues s'emmêlent et s'entremêlent, nous bouscule dans l'environnement spatio-temporel sans pour autant perdre le fil rouge. Et même si cela peut, tout de même arriver, l'écrivain nous rattrape par son récit pour ne pas nous égarer. Pour mon avis, c'est véritablement un travail de maître que fait l'auteur sur ce niveau-là.


Pour ce qui est des personnages principaux, qui comme je vous l'ai ci-dessus sont nombreux, je me suis attachée à chacun d'eux dans les différentes œuvres. Souvent fort et fragile à la fois et généralement imparfait dans leur caractère et dans leurs actions. Michel Bussi passe, pour moi le message que souvent il n'a pas de mauvaises actions sans "bonnes" excuses. Au final, les personnages ayant mal agi dans les différentes œuvres avaient tous une raison de le faire. Finalement, c'est l'homme avec toutes ces faiblesses qui est dépeint dans ses romans.

Les femmes sont souvent à l'honneur, peintes dans leurs forces et dans les blessures, sans hypocrisie, ni misogynie.


Pour ce qui est du contenu général, le suspense et les tensions sont au rendez-vous, l'écrivain nous balade à travers trompe l'œil et illusions. Nous retrouvons souvent les mêmes thématiques soient: la quête d'un trésor, qui se révèle souvent être identitaire, la filiation et la manipulation sous toutes ses formes.


Les récits sont très bien documentés. Nous sommes instruits de cours d'histoire sur les différents lieux visités par les protagonistes (généralement le nord de la France, région qu'affectionne Michel Bussi, NDLR.), sans que jamais cela ne devienne soporifique.


Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré cet auteur qui m'a accompagné durant toutes mes vacances d'été. Je vous le conseille sans modération...



Le titre que j'ai préféré: "Maman à tort"

Celui que j'ai le moins aimé: "Sang famille"

Alors d'accord ou pas d'accord ?.


Mes 3 citations:


- "Je ressortis de la maison de Nounou. Elle me regarda partir par la fenêtre. Je la sentais à la fois heureuse et triste. Sur le chemin, m'éloignant du hameau des Charmes, je me faisais la réflexion que les nounous étaient certainement ce qu'il nous arrivait de mieux dans la vie. Dans leurs yeux, toute notre vie, on avait moins de 6 ans...Elle ne voyait en nous que le petit ange." (Sang Famille)


-"Ils pensaient qu'il ne faut tourner le dos à la chance lorsqu’elle sourit enfin. Ils auraient dû se méfier, il faut toujours se méfier des sourires." (Un avion sans elle)


-"Quelqu'un que l'on aime, que l'on aime vraiment, il faut parfois oser le laisser partir loin. Ou savoir l'attendre longtemps. C'est une vraie preuve d'amour, la seule, peut-être." (Maman à tort)


Ma note: 4/5


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