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Lady Badabook

Bienvenue à tous les bibliophiles

J'ai toujours adoré faire part de mes coups de cœur, de mes coups de beurk et de ma passion du livres aux autres. Lady Badabook est un projet qui me tenait à cœur depuis quelques temps et je suis heureuse d'avoir l'opportunité de partager mes lectures avec une communauté de lecteurs . Explorez mon site. Bonne lecture !

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"Les mots d'Owen" ou comment faire rentrer une pierre dans un bocal rempli de graviers...



C'est à quel sujet ?

Owen, garçon de bonne constitution et « né de père inconnu », nous emmène dans ces mots. Des mots pour se raconter des maux pour penser ou se panser, des mots qui soulagent, qui rassurent, qui consolent, que l'on peut exécrer, exagérer ou taire. Les mots, la véritable constitution de ce petit gars sans enfance, devenu un adulte encore en construction mais dont les mots mèneront à l'expression puis, si possible, à la réalisation du rêve de sa vie. Un rêve pour enfin, peut-être, arrivé à la réalisation de lui-même.


Dis nous en plus...


Gilles Voirin est un auteur français aux multiples compétences. Il est professeur agrégé dans l’enseignement supérieur. En parallèle, il est un maître praticien en « hypnose ericksonienne, art de la communication et coaching intégratif » .En somme, il s’agit d’un réel accompagnateur en bien être. Bien sûr, tout cela se conjugue à son amour pour l'écriture qu'il a acquis, selon sa famille, « avant même de savoir parler". Il partage ses écrits sur certains réseaux sociaux. C'est là qu’une auteure reconnue lui intime "l'ordre" d'écrire, au delà de ses posts sur Facebook. Le 1er août 2018, il se décide à commencer son premier roman, qu'il finira en 15 jours (+ une semaine de relecture-corrections) fin août . Il faut dire, que cela faisait des dizaines d’années que Gilles Voirin l'avait dans la tête ce récit ! Une première version auto éditée, intitulée « La Pierre et le Bocal - Les mots d'Owen" sort le 5 décembre 2018 et bien que celui-ci soit en grande partie auto-fictionnel, au delà de cela, c'est surtout un roman initiatique, digne de "L'alchimiste" de Paulo Coelho.


Alors, qu'en as tu pensé, Lady Badabook ?

Encore une fois, je commencerai ma chronique par des remerciements. En effet, "Les mots d'owen" m'a été gentiment envoyé par Gilles Voirin et les éditions "Nombre 7", avec pour objectif commun de venir étayer mon blog littéraire et faire un service presse pour cette œuvre. Je remercie également , l'auteur pour sa bienveillance et sa simplicité lors de nos échanges et pour son ouverture d'esprit face à certains de mes questionnements. Rentrons maintenant dans le vif du sujet : qu'ai-je pensé de ce premier roman "Les mots d'owen"?


La vie est parfois, souvent (!?), bien faite. Il y a quelques semaines de cela, j'ai décidé de me plonger dans un classique, "L'alchimiste" de Paulo Coelho. Quel rapport me direz vous ? Et bien sachez que "Les mots d'Owen", au-delà d'être un roman auto-fictionnel, au personnage principal anti-héroïque, fortement inspiré par l'auteur himself, est surtout un très beau récit initiatique. Comme le Santiago de  Coelho, Owen nous conte un récit du pourquoi, du sens de la vie qui lui a été donnée, du comment arriver son objectif, à ce qui le rendra véritablement heureux, en composant avec ses cailloux, ses graviers qui se sont accumulés durant tout son chemin de vie jusqu'à l'instant de la prise de conscience ou il réalise ce qu'il a toujours voulu au plus profond. Nous suivons donc Owen à qui, à première vue, tout a réussi, mais qui grâce à ses souvenirs et à une introspection, nous montre les multiples blessures que la vie a laissées sur son passage.


C'est par les mots, le grand (et seul ?) amour de sa vie, qu'Owen va pouvoir panser ses maux. Des maux qui l'ont tellement marqué au fer, qu'il a décidé de taire son rêve et que celui-ci en est devenu indicible. Des maux qui dans ce récit se transforment en graviers, un protagoniste qui devient bocal d'eau , et un rêve métamorphosé en grosse pierre. Comment peut on mettre celle-ci dans un bocal d'eau rempli de graviers ? Voilà le grand questionnement de ce roman dont seul Owen aura la réponse.


Venons à ma lecture, qui pour moi est divisée en deux parties bien distinctes. La première, qui pose les bases du récit, où l'on rencontre le personnage principal qui nous emmène dans ses souvenirs les plus lointains, fut pour ma part un peu en dents de scie niveau intérêt. Pas que le livre ne m'ait pas plu, bien au contraire, l'ayant adoré, mais ma novicité dans la lecture de ce genre de roman quasi-philosophique, à pu faire que jai pu avoir un peu de mal à entrer dans le récit. La deuxieme raison fût le côté un peu sombre de certaines réminiscences, étant une personne d'un naturel empathique, certains mots et certaines phrases, me sont allés droit au cœur et autant vous dire que l'enfance d'owen ne fut pas à la hauteur de celle qu'un enfant doit avoir. L'hypersensible que je suis ne vous remercie pas, Mr Voirin ! 😉 Et puis, telle la lumière au fond des ténèbres, la seconde partie de ma lecture fut une véritable "renaissance". Le rythme du récit change, l'écriture devient lumineuse, on assiste même à un monologue improbable des plus beaux, des plus émouvants, du genre qui vous donne envie de vous écouter et de suivre vos envies les plus profondes.

Passons maintenant à la structure du récit. Amateur de belles tournures de phrases, de syntaxes élaborées et de vocabulaire riche, ce livre est fait pour toi ! Quelle beauté d'écriture ! Gilles Voirin maîtrise son art, sa plume est cultivée et intelligente, ses phrases ont un bel équilibre, ni trop longues, ni trop courtes. Et pourtant ce roman, n'est pas fait que pour un lectorat élitiste, il est accessible à tous. Certes, l'auteur utilise des mots parfois rares  mais de part sa clairvoyance d'écriture, il a eu la brillante idée de faire comprendre par la tournure de phrase la definition de ceux-ci. J'ai d'ailleurs grâce à cette méthode enrichi mon vocabulaire du mot "congruent" ! Il existe  un paradoxe dans ce roman puisque le recit est rythmé de définitions de mots simples, vu par Owen, telle que "famille", "temps", "sourire" ou encore "vivant".Ce livre nous fait également comprendre que des termes simples peuvent avoir des caractéristiques propres à chacun. Ce que j'ai, aussi, trouvé subtil  est le fait que chaque phrase, chaque passage a son importance. Hormis, peut être, les dialogues qui pour moi, sont un axe d'amélioration que je pourrais conseiller à l'auteur, car j'ai trouvé qu'ils manquaient légèrement de profondeur et marquaient donc un gros contraste avec le reste du récit . Ce qui a un moment peut nous paraître sans importance en prendra quelques pages plus tard. En gros, chaque mot d'owen à son intérêt et il ne faut pas passer à côté.


Voilà, la bookosphère, nous arrivons à la fin de cette chronique et encore une fois, Instagram a été l'occasion d'une belle rencontre et d'une belle découverte. Je vous conseille fortement cette œuvre, si vous arrivez à un moment de votre vie, où vous pensez avoir trop de graviers et pas assez de place dans votre bocal pour cette grosse pierre qui est votre rêve le plus cher. Pour ma part, je partage le même rêve qu'Owen et celui-ci a su éclairer ce que j'avais éteint depuis trop longtemps. Une grande auteure à écrit à Gilles Voirin "Écrivez !Écrivez !".  Owen, lui, est venu délicatement me le murmurer ! Affaire à suivre...


Mes 3 citations...


-"Owen avait les mots pour parler de son rêve le plus profond, mais ils restaient toujours à l'intérieur de lui. Impossible de les faire sortir, de les verbaliser à haute voix. Il y avait toujours un blocage, comme un barrage infranchissable entre les mots qui séjournaient dans la tête et ceux qui pouvaient sortir de sa bouche. Ces mots prisonniers, il y avait pensé souvent le soir en essayant de s'endormir. En essayant seulement. "


-" Mais quoi que tu fasses, assume-le, va au bout de ce que tu penses, de ce que tu veux démontrer. Si tu y crois, le jury y croira avec toi. Si tu doutes, ils douteront."


-"C'est un peu comme si leurs yeux ne leur servaient qu'à regarder qu'à admirer les autres, et en plus des autres qui sont des fakes, tant ils ont été retouchés par des logiciels sophistiqués. Tout ça pour dire que leurs yeux sont comme monopolisés pour regarder à l'extérieur d'eux-même, et le truc, c'est que c'est compliqué de regarder à l'extérieur de soi et de se regarder soi même en même temps. Regarder qui on est, et plus encore qui on a envie d'être. Et pourtant ! Pourtant, c'est tellement important de garder ses yeux pour soi aussi."


Ma note: 3.5/5
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