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Lady Badabook

Bienvenue à tous les bibliophiles

J'ai toujours adoré faire part de mes coups de cœur, de mes coups de beurk et de ma passion du livres aux autres. Lady Badabook est un projet qui me tenait à cœur depuis quelques temps et je suis heureuse d'avoir l'opportunité de partager mes lectures avec une communauté de lecteurs . Explorez mon site. Bonne lecture !

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  • Photo du rédacteurladybadabook

"Le livre des Baltimore" où quand l'ascension précède la chute....



De quoi ça parle?


Une famille à qui tout réussit et un drame. C'est le destin brisé que nous relate Marcus Goldman, auteur à succès. On suit l'ascension puis la chute des Goldmans de Baltimore, partie de famille vénéré par notre héros, entre amitiés fraternelles, amour et jalousie. C'est pour comprendre ce qui est arrivé que Marcus nous entraine dans ses souvenirs, des plus joyeux au plus douloureux. Pour accéder au pardon et surtout pour réparer le vernis effrité des Goldmans de Baltimore.


Dis nous en plus...

(Extrait de mon article sur "La vérité sur l'affaire Harry Québert", Ndlr)


Joel Dicker est un jeune auteur Suisse. Passionné dès son enfance par l'écriture, il crée à l'âge de 10 ans, une revue "la gazette des animaux" dont le sujet principal est la nature. S'ensuit, la parution de sa première nouvelle, "le tigre", qui sera primé en 2005 par le prix international des jeunes auteurs. Jeune diplômé de la faculté de droit de Genève, il décide de se consacrer à la rédaction de ses romans. Essuyant refus sur refus des maisons d'éditions, il est finalement publié en 2012, avec "Les derniers jours de nos pères". Au mois de septembre de cette même année, c'est l'heure de la consécration. "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" connaît un succès retentissant en France et à l'international. L'œuvre reçoit alors le prix de la vocation de la fondation Bleustein-Blanchet, le grand prix du roman de l'académie française et le prix Goncourt des lycéens. En 2018, ce roman est également adapté en micro série télévisée. Il publie par la suite "Le livre des Baltimores" en 2015 puis "la disparition de Stéphanie Mailer en 2018.


Alors lady Badabook, tu en as pensé quoi?


Vous allez me dire "Encore un Dicker?" Mais je vous avais prévenu. Je ne voulais pas m'arrêter au goût amer que m'avait laissé "La disparition de Stéphanie Mailer". Je me suis donc tourné vers "Le livre des Baltimore" qui avait de bonnes critiques. Bien m'en a pris: je fus assez rapidement embarqué dans cette épopée familiale.


D'abord, ce qui m'a particulièrement plu, c'est que l'on suit un personnage qui ne nous est pas totalement inconnu. Pour tous ceux qui ont lu "la vérité sur l'affaire Harry Quebert", nous retrouvons ici, Marcus Goldman, l'auteur prodige, devenu enquêteur afin de sortir son ami de la mauvaise situation dans laquelle il se trouve. Celui-ci se fait narrateur d'une histoire familiale passionnante, à travers des souvenirs. Alors, certes on retrouve le même protagoniste mais là où Joel Dicker a réussi à m'accrocher, c'est qu'il a créé une histoire complètement différente. Pas d'enquête policière, pas d'affaire a élucidé. Le narrateur raconte son histoire passée où rien ne peut être changé, si ce n'est sa propre vision sur sa famille.


Dicker sur les premiers chapitres nous présente très bien les personnages qui nous accompagne durant toute l'œuvre. On découvre à travers ceux-ci les sentiments et ressentis parfois divergents face aux événements du récit. Ce point fort est cependant freiné lors de la deuxième partie, ou l'évolution de chaque protagoniste est moins explicite. Ce qui peut parfois entrainer de l'incompréhension face à certaines de leurs actions. Heureusement, sur quelques incomprehension, le voile est levé lors de la troisième partie qui pour le coup redonne un souffle à l'histoire. compris la recette du page-turner!


Dicker sur les premiers chapitres nous présente très bien les personnages qui nous accompagne durant toute l'œuvre. On découvre à travers ceux-ci les sentiments et ressentis parfois divergents face aux événements du récit. Ce point fort est cependant freiné lors de la deuxième partie, ou l'évolution de chaque protagoniste est moins explicite. Ce qui peut parfois entrainer de l'incompréhension face à certaines de leurs actions. Heureusement, le voile est levé lors de la troisième partie qui pour le coup redonne un souffle à l'histoire.


Les thèmes abordés comme, l'amitié, la famille, les non dits, la réussite où les échecs ou encore l'amour, les faux-semblants sont très forts et très bien exploités par l'auteur. Le fameux drame avec un grand D est un événement bouleversant, cependant, je regrette que cet épisode n'ait pas été à la hauteur de mes attentes. C'est triste, c'est touchant. Mais la façon trop rapide dont celui-ci est relaté m'a déçu. En fait, je pense avoir compris assez rapidement lors de ma lecture ce qui allé se passer et j'aurai voulu que Dicker me surprenne.


Pour ce qui est de la structure du récit, on retrouve bien l'empreinte Dicker. Soit les allées venues dans le temps qu'il affectionne tant! Comme pour Stéphanie Mailer, j'avoue que celles-ci peuvent parfois nous perdre ou devenir lassantes. Il m'est arrivée de revenir en arrière pour me recentrer sur la bonne époque dans la frise chronologique. Cette œuvre, comme toutes celles que j'ai lues de Dicker jusqu'à maintenant, est très facile à lire. Ce que l'on peut lui reprocher par contre, c'est que l'on tombe encore sur des manques d'élégances, des maladresses de tournures de phrases mais par contre on peut saluer le fait qu'il y est moins des passages stériles que sur ses autres romans. À moins que je me sois habitué au style d'écriture de Dicker et que cela soit passé à l'as!


Je finirais cette chronique en vous disant que Joël Dicker a su me reconquérir grâce au "Livre des Baltimore". Même si dans le fond, il n'y a pas de grands renouvellements; par une histoire captivante et à l'art qu'a l'auteur d'happer et de maintenir le lecteur en haleine, je me suis complètement laissé embarquer dans son récit.


Je le recommande à tous les passionnés de saga familiale, aux amateurs de page turner et à ceux qui ont pu être déçus par "La disparition de Stéphanie Mailer".



Mes trois citations...


-"Il n'y a pas un Drame, mais des drames. Le drame de ta tante, de tes cousins. Le drame de ta vie, il y a eu des drames, il y en aura d'autres et il faudra continuer à vivre malgré tout. Les drames sont inévitables. Ils n'ont pas beaucoup d'importances, au fond. Ce qui compte, c'est la façon dont on parvient à les surmonter."


-"Le liant du Gang des Goldman était là: nous étions des rêveurs de première catégorie. C'est ce qui nous rendait si uniques. Mais désormais de nous trois, j'étais le dernier à être animé par un rêve. Le rêve originel."


-"Pourquoi voulais-je devenir un écrivain célèbre et pas un écrivain tout court? À cause des Baltimore. Ils avaient été mes modèles, ils étaient devenus mes rivaux. Je n'aspirais qu'à les dépasser."


Ma Note: 3,5/5


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