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Lady Badabook

Bienvenue à tous les bibliophiles

J'ai toujours adoré faire part de mes coups de cœur, de mes coups de beurk et de ma passion du livres aux autres. Lady Badabook est un projet qui me tenait à cœur depuis quelques temps et je suis heureuse d'avoir l'opportunité de partager mes lectures avec une communauté de lecteurs . Explorez mon site. Bonne lecture !

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Aux frontières de "La théorie des cordes"...



De quoi ça parle?


Mélanie, jeune femme solitaire, va faire deux rencontres étonnantes qui vont, à jamais bouleverser sa vie, et la vision qu'elle a sur celle-ci. Quand un ancien douanier vient bousculer ses habitudes pour la mener dans une enquête des plus surprenantes et qu'un ancien poète hantant le cimetière de la ville vient faire quelques confidences à Mélanie, cela va mener cette dernière à explorer les frontières du réel et de son propre cœur.



Dis nous en plus...


Franck Petruzzelli, auteur de 41 ans est un homme aux multiples capes. Passionné depuis l'enfance par l'écriture, il entame des études de philosophie, se tourne ensuite vers l'hôtellerie, s'installe en Italie, puis se dirige vers le social.


Cet univers l'inspirera, d'ailleurs, pour ses deux premiers romans, "Des coquelicots en décembre" et "Adopte un chômeur". Son expérience professionnelle lui permet de dépeindre la réalité de la société d'aujourd'hui, notamment la lassitude de vivre de notre génération, comme le dira à propos de cette œuvre, l'auteur, Charles Aubert.


Pour ses romans suivants, "La théorie des cordes" puis son recueil de nouvelles "La porosité des Labyrinthes", il quitte le style noir et cynique et se tourne vers un monde mélangé de réel et de fantastique en y mêlant la poétique.


Nous le retrouverons très prochainement avec un nouveau roman "Le complexe d'Icare".



Alors lady Badabook, tu en as pensé quoi?


Tout d'abord, je tiens sincèrement à remercier Franck Petruzzelli et les Éditions "La gauloise" pour l'envoi de cette œuvre et la confiance donnée, afin que je puisse publier cette chronique sur ce blog. Je ne connaissais l'auteur, qu'à travers quelques post instagram, mais n'avais jamais eu entre les mains un de ces récits. Maintenant je vous propose de rentrer dans le vif du sujet:"La théorie des cordes".... Alors, verdict ?


Je suis de ceux qui pensent qu'il n'y a pas de mauvais livre. Mais je crois, sincèrement, que certaines œuvres ne sont pas destinées à certains lecteurs. J'avoue que durant quelques chapitres, cette pensée s'est révélée à moi lors de ma lecture de ce récit. (on relit bien: quelques chapitres, mais nous en reparlerons plus tard, Ndlr). Je suis de ces bouquineurs qui aiment l'écriture non complexe à phrase courte. Je ne suis par exemple, pas du tout adepte, d'Émile Zola ou de Balzac qui mettent cœur à leurs descriptions et s'attardent, à mon sens, un peu trop sur les détails. C'est un peu, le point négatif que j'ai pu ressentir dans le début chez Franck Petruzzelli. Celui-ci a pourtant le don des belles phrases, complexes, des descriptions poétiques et métaphoriques merveilleuses, qui ont épaté la blogueuse littéraire que je suis mais qui, n'ont pas éveillé en moi d'état extatique, du fait, sûrement, de mon manque d'expérience dans ce style d'écriture.Cependant au bout de quelque temps, mon hémisphère cérébral gauche, s'étant habitué, il a alors été pour moi évident, que cette œuvre fait partie de celles qui sont "riches". Le vocabulaire employé et la tournure des phrases sont justes et recherchés. Et ce qui m'a particulièrement plu, c'est le régal de références utilisées dans "La théorie des cordes", aussi bien poétique, que musicale ou encore littéraire. On sent réellement un puits de culture entre les mains qui tiennent la plume.

Ce roman se déroule à travers les yeux de Mélanie, protagoniste principale, et l'univers du roman tourne autour de celle-ci et des deux personnages qu'elle rencontre. Franck Petruzzelli a fait, pour moi, un choix audacieux mais risqué, quant à la construction de ses trois figures, puisqu'il s'abstient de réellement les exploiter en profondeur (à part celui de Jules, qui est beaucoup plus nuancé dans ses émotions ou dans son ressenti, NDLR). Cependant, la compréhension de ce choix se fait lors du dernier chapitre, au dénouement final. Et finalement, après constatation de cela, nous ne pouvons qu'apprécier ce fameux choix délicat!


Le style onirique/fantastique n'est pas un grand classique de ma bibliothèque, mais lorsqu'il s'apparente à de bonnes thématiques de fond, je ne peux que valider. L'auteur, réussit à faire une somme de thèmes à résultat troublant, bouleversant et touchant. Il amène son lecteur où il le désire, au moment où il veut, ce qui a le mérite de nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. La recette a très bien marché car malgré un début balbutiant, je n'avais qu'une envie, découvrir les tenants et les aboutissants de cette histoire. Bien joué, Mr Petruzzelli !


Je remercie encore l'écrivain de m'avoir fait ce cadeau, et c'est avec un grand plaisir que je vous ai partagé cette chronique aujourd'hui. J'espère avoir éveillé, en vous, l'envie de connaître l'œuvre et ses "cousines". Pour ma part, je pense qu "Adopte un chômeur" va bientôt rejoindre ma PAL !



Mes 3 citations:


-"La mort, on peut la comprendre, elle est dans l'ordre des choses, surtout quand on vieillit. Quand on est malade. c'est une chose normale, à laquelle on doit s'attendre, qu'on ne doit pas craindre. Quelque chose qu'on doit pouvoir accepter sereinement. Par contre, ces gens qui disparaissent sans raison, en une fraction de seconde, alors qu'ils franchissent une frontière imaginaire, c'est totalement anormale, ça ne s'explique pas, et on ne peut pas du tout s'y attendre."


-"<-On est en 2019, l'amour est devenue un produit, un dérivé de la fête et du loisir. Mélanie voulait continuer à faire la fête. Ce que je lui donnais l'en empêchait, c'était trop lourd.>>

<<Lourd? Mais quelle conne, excuse-moi!>>

Philippe me jeta alors un regard noir, lourd et difficilement interprétable. je pensais l'avoir offensé en insultant son grand amour merdique, alors je me tus. Quel con, lui aussi."


-"Le suicide n'est pas une affaire de maturité, Mélanie, et de tout temps les poètes se sont données la mort par passion. en 1945, après avoir pourtant survécu à l'occupation nazie, le poète juif Robert Flinker s'est donné la mort suite à une banale rupture. Il s'est empoisonné, faute de pouvoir digéré une amourette de quelques mois."


Ma note: 3/5
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